Ton corps s’est soudé à la froidure, je te cherche immobile cariatide. 
Un silence troué par l’aboiement du chien enveloppe mon insolente et riche solitude. 
Contre la vitre s’abattent, s’écrasent les flocons de neige. 
A cet instant, j’ai l’illusion que le temps s’arrête ici comme l’eau de la cascade s’est brisée dans l’étincelant éclat de la glace. 
J’attends la froide nuit laiteuse pour rejoindre la course des étoiles.